Crédit photo : © Vanessa Damy
Je réponds à vos questions !
Lorsque vous m’interrogez sur ma pratique, certains questions reviennent régulièrement…
Je mets donc à votre disposition ici les réponses qui, je l’espère, pourront vous permettre de mieux comprendre mon approche thérapeutique.
Parentalité : quel est le moment propice pour se faire accompagner ?
Le bon moment est celui où vous en ressentirez le besoin…
- Quand apparaît votre désir d’enfant (pour comprendre les rouages de la fertilité, gagner en sérénité, identifier d’éventuels blocages émotionnels ou transgénérationnels, préparer un protocole) ;
- Pendant la grossesse et la naissance (pour vivre une grossesse et un accouchement sereins, déconstruire des idées reçues, gérer vos peurs, penser la douleur autrement) ;
- En post-partum (pour avoir du soutien, prévenir de l’isolement voire de la dépression, réapprendre à communiquer avec son/sa partenaire, trouver la meilleure organisation, retrouver confiance) ;
- Tout au long de vos expériences parentales (pour vous valoriser, travailler sur votre communication, diminuer vos anxiété, gérer les réactions de votre enfant) ;
- Ou en cas de situations spécifiques (par exemple un parcours PMA, IVG, deuil périnatal, déni de grossesse, familles recomposées, déménagement, séparation).
Parentalité : quelle complémentarité avec mon médecin ou ma sage-femme ?
L’accompagnement proposé est 100% non-médical et se substitue en aucun cas à un suivi durant la période de conception, la grossesse, l’accouchement ou le post-partum. Aucun diagnostic, acte médical ou prescription n’est réalisé. C’est une ressource complémentaire axée sur des aspects psychologiques et émotionnels.
Sachez qu’au-delà du suivi médical et des examens qu’elle réalise, votre sage-femme peut très bien vous écouter et vous apporter un précieux soutien. Cependant, sa disponibilité et ses compétences étant limitées, elle vous redirigera vers un psychologue ou thérapeute adapté si votre souffrance est trop grande.
Psychologue ou psychopraticien : qui consulter ?
Contrairement au psychopraticien, le psychologue :
- A obtenu un diplôme après 5 ans d’études universitaires
- Peut faire passer des tests aux patients (tests de QI, de personnalités, psycho-techniques…) et leur fournir des attestations reconnues (par exemple pour un changement de sexe ou une sleeve gastrectomie).
Mais, que vous choisissiez un psychologue ou un psychopraticien certifié pour démarrer votre thérapie, l’essentiel est que vous vous sentiez en confiance pour évoquer votre histoire et vos difficultés et que son approche vous convienne. L’alliance thérapeutique est primordiale pour que vos séances soient efficaces et vous permettent d’avancer dans votre cheminement.
Quelle est la différence avec l’accompagnement d’un proche ?
Cet accompagnement n’est en rien comparable à celui d’un proche : il repose sur des compétences en relation d’aide et en psychologie. Ecouter l’autre avec bienveillance, l’aider à trouver ses propres solutions ou faire la paix avec son histoire, lui permettre d’exprimer ses émotions, ne pas émettre de jugement sont le fruit d’un apprentissage minutieux.
Votre entourage, aussi réconfortant soit-il, n’a pas de formation ou de devoir de discrétion, ni même autant de disponibilité pour vous épauler. Il pourrait surtout se laisser submerger par ses émotions, imposer ses valeurs et vous influencer dans vos choix.