A propos
Diplômée d’une école de commerce, j’ai d’abord travaillé dans le domaine des nouvelles technologies. J’accompagnais des entreprises dans leurs projets de transformation et dans la mise en place de nouveaux outils informatiques.
En 2020, je suis tombée enceinte de ma première fille. Mais cette grossesse (et les premiers mois après) ont été synonymes de questions, de peurs et de défis. Les rendez-vous médicaux étaient certes nombreux mais toujours décevants : médecins débordés, consultations écourtées, manque de considération pour mon mari, avis divergents entre les professionnels de santé…
Je me suis sentie perdue dans un système mettant l’accent uniquement sur les aspects médicaux au détriment du soutien émotionnel et psychologique. Je n’ai pas reçu l’accompagnement individuel et personnalisé auquel je m’attendais pour ce premier enfant.
Le 09 Novembre 2020, Emma est née en siège (même pas peur !) et a changé ma vie à tout jamais.
Oui, car au-delà de l’amour inconditionnel que j’ai découvert, cette maternité m’a transformé : désormais je n’étais plus la même femme, j’avais de nouvelles envies, d’autres priorités et surtout je ne trouvais plus de sens dans mon ancien travail… J’ai ressenti le besoin profond de changer de voie pour m’orienter vers un métier centré sur l’autre, l’humain, le soin. J’avais aussi à cœur de parler des expériences ambivalentes que peuvent vivre les futurs ou jeunes parents.
J’ai ainsi débuté ma réorientation professionnelle. Je me suis formée pendant plusieurs années pour pouvoir aujourd’hui accompagner des parents et des familles et surtout prendre soin de leur santé mentale.
Crédit photo : © Vanessa Lamy
On dit qu’« un bébé rallonge les jours, raccourcit les nuits et multiplie le bonheur ». Le nôtre a fait bien plus encore : il m’a permis de trouver ma vocation.
Il existe autant de familles que de couleurs et donc autant d’accompagnements possibles que de déclinaisons de l’arc-en-ciel. Et j’aime chacune de ces nuances.
Je suis Anaïs Goguenheim, thérapeute passionnée. Parfois même, un peu « bonne fée »…
Crédit photo : © Vanessa Lamy